Ce lundi, l’ex-ministre des Mines et de la Géologie, Aïssatou Sophie Gladima, a comparu une nouvelle fois devant la Commission d’instruction de la Haute Cour de justice dans le cadre de l’affaire liée à la construction d’un centre de gravimétrie à Kédougou. Selon la RFM, elle a bénéficié d’une liberté provisoire sous surveillance électronique (bracelet).
Lors de sa précédente audition, l’ancienne ministre avait réaffirmé son innocence, rejetant fermement les accusations d’”escroquerie sur deniers publics, blanchiment de capitaux et complicité” portées contre elle. Par ailleurs, le montant litigieux a été révisé à la baisse, passant de 193 millions à 73 millions de FCFA.
Me Babacar Cissé, l’avocat de Sophie Gladima, a rappelé que Ibrahima Issa, responsable de la Société Commerciale du Groupe Issa (SCGI), attributaire du marché, avait été le premier entendu par la Cour le 11 juin dernier. Selon M. Issa, son entreprise avait déjà acquis le matériel nécessaire pour un montant de 119 879 070 FCFA et n’attendait plus que la disponibilité du terrain, devant être fourni par l’État via le ministère, pour entamer les travaux estimés à 73 200 000 FCFA.
L’avocat de l’ex-ministre avait précédemment indiqué que sa cliente serait libérée une fois le montant litigieux versé au Trésor public. « Elle est maintenue en détention parce que le montant n’a pas encore été régularisé… Si les formalités sont remplies, elle devrait être blanchie et libérée dans les prochains jours », avait-il déclaré.