(RFI) - Alors que Donald Trump a annoncé qu'il s'entretiendrait avec Vladimir Poutine demain mardi 18 mars – annonce confirmée par le Kremlin – au sujet de l'Ukraine et pense avoir de bonnes chances d'arriver à négocier la fin de la guerre en Ukraine, côté ukrainien, si Kiev se montre disposé à un cessez-le-feu, rares sont ceux qui y donnent crédit.
Le Kremlin a confirmé ce lundi que les présidents russe et américain, Vladimir Poutine et Donald Trump, se parleront au téléphone mardi, pour la deuxième fois, officiellement, depuis le retour du républicain à la Maison Blanche en janvier. « Cette conversation est effectivement en préparation », a indiqué le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov lors d'un briefing quotidien.
À en croire le porte-parole du Kremlin, la situation en Ukraine ne sera qu’un des thèmes abordés par les deux hommes. Dmitri Peskov a en effet précisé que cet entretien, le deuxième en deux mois, serait avant tout consacré à la réanimation des relations entre Washington et Moscou. Une manière de ne pas afficher d’objectifs trop ambitieux pour le cas où les discussions tourneraient cours.
Ce que l’on sait en revanche, c’est que les pourparlers devraient porter sur le contrôle des territoires conquis par les forces russes en territoire ukrainien, mais aussi sur celui de la centrale nucléaire de Zaporijjia, contrôlée par Moscou. Si en Russie, la plupart des observateurs jugent extrêmement positif, le fait que les deux hommes se parlent, ils peinent toutefois à cerner quelles pourraient être les retombées concrètes de ces discussions. Ils ne voient pas non plus se dessiner un règlement rapide, du moins aussi rapide que le souhaite Donald Trump.
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