#Hommage à Sidy Lamine Niass : La Voix des Peuples Opprimés (S’il était là)

S’il était encore parmi nous, Sidy Lamine Niass continuerait sans doute d’incarner cette voix rare, puissante et indomptable qui se dressait face aux injustices. Fondateur du groupe Walfadjri, il avait fait de la liberté d’expression un combat de chaque instant, convaincu qu’aucune nation ne peut se construire durablement dans le silence et la peur.

Sidy Lamine Niass, c’était plus qu’un journaliste. C’était un engagement moral, un courage assumé, une posture qui dérangeait les puissants mais nourrissait l’espoir des oubliés. Il rappelait, avec constance, que la dignité humaine n’est pas négociable et que la presse n’est pas le porte-voix des gouvernants, mais celui des sans-voix.

S’il était là, il parlerait encore des laissés-pour-compte, des territoires marginalisés, des peuples qui réclament justice, des jeunes qui rêvent d’un avenir meilleur. Il dénoncerait sans trembler, analyserait sans complaisance, et rappellerait à tous que la démocratie ne se limite pas aux discours mais se mesure à la capacité d’écouter ceux qui souffrent.

Sa disparition a laissé un vide. Mais son héritage demeure : une école de pensée, une tradition de résistance, un média façonné pour la vérité et le pluralisme.

Sidy Lamine Niass vivra toujours tant que des voix oseront s’élever, tant que le courage de dire restera un acte fondateur. Aujourd’hui encore, son nom résonne comme un rappel : la liberté est un combat de tous les jours, et les peuples opprimés auront toujours besoin d’une voix pour porter leurs aspirations.

Baye Omar Ndiaye, Administrateur de la Voix du Saloum...